les deux grands absents dans le courrier de Paul aux Galates.
Il peut y avoir des explications dans le vécu même de Paul à l’époque et longtemps avant la rédaction du livre des actes.
Il est bien question de repas, pris avec ou sans les coreligionnaires, encouragés à être plus participatifs.
A la fin du repas, le « toast » traditionnel « A la santé de … » pouvait prendre une forme plus « liturgique »
Il n’en est pas question dans l’épitre, car cela allait de soit: « Toutes les fois que vous vous réunissez en mon nom… »
Ici ce n’est pas le baptême mais de la circoncision dont il est question pour « FAIRE PARTIE OU PAS » des membres de
la communauté en création dans la confiance en J.-C. Il n’est ici pas exigé d’être baptisé, la grâce suffit.
Est-c e que le baptême n’était pas encore entré comme une condition pour faire partie de la communauté ?
Un texte de la fin du 1er siècle, La « didachè »,contient quelques éléments pour dire que le baptême était une pratique de aurification
héritée du judaïsme, comme le baptême de Jean…
C’était une exigence/engagement personnel, (le baptême de l’Eunuque Ethiopien) qui n’avait rien a voir encore avec la notion d’appartenance à la communauté judéo-chrétienne ?
Il n’est pas dit non plus que le baptême est exigé pour participer à la Cène… Étrange tout de même.
Nous savons que dans les premiers temps, les amis de Jésus/disciples participaient aux rituels de la synagogue, et
à la fin des célébrations ils se réunissaient en particulier pour le repas eucharistique … comme on va a la verrée à l’issue de la
messe ou du culte, avec les « vrais » ou reconnus comme tels, disciples – amis croyants au ressuscité.
Je voulais vous en faire part sans tarder, car il se peut bien que la question surgisse de la part des lecteurs des Actes,
et le rappel « ALLEZ ET BAPTISEZ LES …, ETC » au nom de la trinité qui n’est pas encore d’actualité…
Le dogme de la trinité a été établis en 325 au Concile de Nicée, pour lutter contre les théories d’Arius qui argumentait sur les notions de Logos
Fils et Esprit.
La chronologie nous joue des tours. Le livre de actes n’est pas un reportage historique et il faut se souvenir qu’il contient des notions
qui n’avaient pas encore cours quand Paul a écrit sa lettre aux galates.